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Les vaccins ont déjà été très rentables pour les laboratoires. En une année et demie, des milliards de doses ont été achetées et administrées. Une situation qui fragilise la position des laboratoires face aux discussions politiques concernant la levée provisoire des brevets. Les Etats-Unis avaient parlé en premier de ce sujet, suivi ensuite par la France dont le discours a changé du tout en tout dans le domaine. Désormais, les négociations internationales débutée il y a deux ans seraient proches d’aboutir. « Les négociations, entamées depuis deux ans sous la houlette de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), pourraient aboutir dans les tout prochains jours. Très impliquée sur ce dossier qui lui tient à cœur, la directrice générale, Ngozi Okonjo-Iweala, a salué cette semaine «les progrès décisifs accomplis» par quatre membres (Afrique du Sud, Inde, États-Unis et Union européenne) réunis en groupe restreint. C’est bien le consensus obtenu entre ces partenaires clés - l’Inde et l’Afrique du Sud sont les porte-voix des pays en développement qui veulent se doter de capacités de production - qui ouvre la voie à un accord global. La directrice générale, qui va continuer ce week-end les consultations des 164 États membres, espère l’annoncer la semaine prochaine lors d’une réunion du conseil des ADPIC (aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) » raconte Le Figaro.
L’idée est de permettre aux pays en développement d’avoir accès au vaccin et de pouvoir l’administrer sans attendre l’accord des laboratoires qui ont déposé les brevets : « Et ce pour une durée temporaire, entre trois et cinq ans. Ce point n’est pas encore tranché. Il reste aussi à finaliser les conditions de rémunération des entreprises pharmaceutiques. Les pays en développement représentent plus de 10 % des exportations de vaccins Covid. C’est le cas en particulier de l’Inde, qui a obtenu une licence pour produire le vaccin d’AstraZeneca. Aussitôt rendu public, le compromis a suscité une levée de boucliers des grands laboratoires via la Fédération européenne des industries pharmaceutiques (Efpia). »
L’idée est de permettre aux pays en développement d’avoir accès au vaccin et de pouvoir l’administrer sans attendre l’accord des laboratoires qui ont déposé les brevets : « Et ce pour une durée temporaire, entre trois et cinq ans. Ce point n’est pas encore tranché. Il reste aussi à finaliser les conditions de rémunération des entreprises pharmaceutiques. Les pays en développement représentent plus de 10 % des exportations de vaccins Covid. C’est le cas en particulier de l’Inde, qui a obtenu une licence pour produire le vaccin d’AstraZeneca. Aussitôt rendu public, le compromis a suscité une levée de boucliers des grands laboratoires via la Fédération européenne des industries pharmaceutiques (Efpia). »