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Ce sera donc ACC pour « Automotive Cells Company ». Annoncée en janvier comme un géant européen pour contrer les acteurs asiatiques dans le domaine de la batterie, il s’agit finamement d’une co-entreprise entre les deux groupes Total et PSA. « La co-entreprise à 50-50 réunit PSA et sa filiale allemande Opel avec le spécialiste français des batteries Saft, filiale de Total. Ce projet est parfois surnommé "Airbus des batteries" en raison de sa dimension politique et franco-allemande. La société, baptisée Automotive Cells Company (ACC), sera dirigée par Yann Vincent, qui était jusqu'ici le directeur industriel du groupe PSA. Il sera remplacé dans ses anciennes fonctions par Arnaud Deboeuf, ancien cadre dirigeant de Renault qui avait rejoint PSA en septembre 2019 comme directeur de la stratégie industrielle. Le président de Saft, Ghislain Lescuyer, est nommé président du conseil d'administration d'ACC » explique l’Agence France presse.
Aussi intéressant que ce projet puisse être, on remarque immédiatement que le nom Airbus de la batterie était largement exagéré puisqu’il ne s’agit finalement que d’une co-entreprise et non d’un projet collectif porté par plusieurs pays. Ce qui n’empêche cependant pas ACC d’être au cœur des intérêts stratégiques européens. « Le projet représente un enjeu de souveraineté industrielle. En Europe, les ventes de véhicules électriques sont en plein essor sous la pression de réglementations environnementales toujours plus sévères. Or, les batteries représentent à elles seules un tiers de la valeur ajoutée des véhicules, et aujourd'hui, elles sont la chasse gardée de champions chinois, japonais et sud-coréens. L'Europe représente seulement 1% de la production mondiale » appuie l’agence de presse.
Dans leur communiqué conjoint PSA et Total assurent viser 2023 comme année pour atteindre un niveau de performance compétitif. Un délai raisonnable d’autant que l’attelage technologique et industriel des deux groupes permet d’atteindre un niveau commercial important dès ce moment.
Aussi intéressant que ce projet puisse être, on remarque immédiatement que le nom Airbus de la batterie était largement exagéré puisqu’il ne s’agit finalement que d’une co-entreprise et non d’un projet collectif porté par plusieurs pays. Ce qui n’empêche cependant pas ACC d’être au cœur des intérêts stratégiques européens. « Le projet représente un enjeu de souveraineté industrielle. En Europe, les ventes de véhicules électriques sont en plein essor sous la pression de réglementations environnementales toujours plus sévères. Or, les batteries représentent à elles seules un tiers de la valeur ajoutée des véhicules, et aujourd'hui, elles sont la chasse gardée de champions chinois, japonais et sud-coréens. L'Europe représente seulement 1% de la production mondiale » appuie l’agence de presse.
Dans leur communiqué conjoint PSA et Total assurent viser 2023 comme année pour atteindre un niveau de performance compétitif. Un délai raisonnable d’autant que l’attelage technologique et industriel des deux groupes permet d’atteindre un niveau commercial important dès ce moment.