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Un personnage de plus pour jouer des coudes à gauche. Finalement, le lancement dans l’arène présidentielle de Christiane Taubira est loin d’avoir eu l’effet escompté. Celle qui ne voulait pas être une candidate de plus et devenue exactement ça à deux mois de l’élection. En témoigne les premiers jours qui ont suivi la « Primaire populaire ». Car alors que les organisateurs promettaient une force de frappe et un militantisme à toute épreuve, la nouvelle candidate ne s’est pas vraiment démarquée.
« Mercredi 2 février, Christiane Taubira fêtait son anniversaire, elle a eu 70 ans. Elle était aussi l’invitée, avec d’autres candidats à l’élection présidentielle, de la Fondation Abbé Pierre pour passer un grand oral sur le mal-logement. Mais ce ne fut pas exactement un cadeau. Au Palais des congrès, à Paris, elle a vécu ce moment que redoute tout candidat, le bug létal qui peut tout faire basculer. Interrogée sur un point technique portant sur le RSA, Mme Taubira a paru tellement désemparée que la scène pourrait figurer en bonne place dans l’anthologie de l’embarras » commente Le Monde. Le quotidien pose déjà la question douloureuse du maintien ou non de la candidature de celle qui colle ses concurrents Yannick Jadot et Anne Hidalgo dans les sondages.
« Un jour sans, alors ? Peut-être, mais la semaine qui vient de s’écouler fut un curieux enchaînement d’avanies. Dimanche 30 janvier, pour sa première déclaration après sa désignation à la primaire, Christiane Taubira, qui ne se veut surtout pas une candidate de plus, tombait dans la crevasse du lapsus qui tue : « Merci d’être dès demain les chevilles ouvrières d’une possible victoire en avril 2002 ! » 2002 ? Quand, candidate à la présidentielle, ses 2,32 % ont été accusés de contribuer à la non-qualification de Lionel Jospin au second tour » continue Le Monde.
Les interviews ou réponses aux journalistes ont révélé au grand public que Christiane Taubira n’avait pas l’aisance que l’on croyait. Verbeuse et d’une langue de bois magistrale face aux questions précises, l’effet Taubira fait pschitt. Les espoirs des militants de la primaire populaire ait été un fantasme de militants ?
« Mercredi 2 février, Christiane Taubira fêtait son anniversaire, elle a eu 70 ans. Elle était aussi l’invitée, avec d’autres candidats à l’élection présidentielle, de la Fondation Abbé Pierre pour passer un grand oral sur le mal-logement. Mais ce ne fut pas exactement un cadeau. Au Palais des congrès, à Paris, elle a vécu ce moment que redoute tout candidat, le bug létal qui peut tout faire basculer. Interrogée sur un point technique portant sur le RSA, Mme Taubira a paru tellement désemparée que la scène pourrait figurer en bonne place dans l’anthologie de l’embarras » commente Le Monde. Le quotidien pose déjà la question douloureuse du maintien ou non de la candidature de celle qui colle ses concurrents Yannick Jadot et Anne Hidalgo dans les sondages.
« Un jour sans, alors ? Peut-être, mais la semaine qui vient de s’écouler fut un curieux enchaînement d’avanies. Dimanche 30 janvier, pour sa première déclaration après sa désignation à la primaire, Christiane Taubira, qui ne se veut surtout pas une candidate de plus, tombait dans la crevasse du lapsus qui tue : « Merci d’être dès demain les chevilles ouvrières d’une possible victoire en avril 2002 ! » 2002 ? Quand, candidate à la présidentielle, ses 2,32 % ont été accusés de contribuer à la non-qualification de Lionel Jospin au second tour » continue Le Monde.
Les interviews ou réponses aux journalistes ont révélé au grand public que Christiane Taubira n’avait pas l’aisance que l’on croyait. Verbeuse et d’une langue de bois magistrale face aux questions précises, l’effet Taubira fait pschitt. Les espoirs des militants de la primaire populaire ait été un fantasme de militants ?