Creative Commons - Pixabay
Comment mettre d’accord sur une politique de production de pétrole des pays aux contingences et enjeux opposés ? Ce qui a toujours été l’enjeu de l’Opep ou l’organisation élargie, est désormais le fardeau de ce lieu de discussion. L’Opep +, qui réunit plus de pays, est désormais le lieu stratégique pour la réglementation du secteur. « Ce comité avait proposé une augmentation progressive pour atteindre deux millions de barils par jour en décembre, à raison de 400 000 barils de plus par mois. Mais chaque producteur défend ses intérêts. Et, cette fois, ce sont les Emirats arabes unis qui ont réclamé un relèvement de leur quota, faisant capoter in extremis l’accord qui se dessinait. Ils veulent en effet que l’on tienne compte de l’exploitation de nouveaux gisements, qui a porté leur production quotidienne de 3,2 millions à 3,8 millions de barils. C’est sur cette base, et non sur celle de 2018, que sa part doit désormais être calculée, a insisté Abou Dhabi » rapporte Le Monde.
Et d’observer une loi humaine qui a fait ses preuves dans la sphère politique : la transgression de l’un ouvre la voie à des chevauchées en solitaire : « L’OPEP n’a jamais été une organisation très disciplinée et les Emirats arabes unis, un de ses membres importants, risque de donner des idées à d’autres adhérents. Faute d’accord à l’OPEP+, certains pays pourraient relancer une meurtrière guerre des prix à laquelle Russes et Saoudiens s’étaient livrés en mars-avril 2020, avant de trouver un accord sur une baisse de production d’une ampleur historique. »
Dans cette période d’incertitudes économiques, les dissensions sont fortes. Car si les chiffres prouvent que le rebond est là, la menace de variant ou de manque d’effets des campagnes de vaccinations empêchent de se projeter. « La seconde inconnue est politique. Quelle sera l’issue des négociations entre les Occidentaux et l’Iran sur son programme nucléaire ? En cas d’accord, suivi d’une levée de l’embargo décrété en 2018 par Donald Trump, la République islamique pourrait rapidement exporter 1 million de barils par jour. Les négociateurs n’en prennent pas le chemin, et les pourparlers indirects entre Washington et Téhéran pour relancer l’accord de 2015 ont été ajournés sans qu’une date soit fixée pour leur reprise » appuie Le Monde.
Et d’observer une loi humaine qui a fait ses preuves dans la sphère politique : la transgression de l’un ouvre la voie à des chevauchées en solitaire : « L’OPEP n’a jamais été une organisation très disciplinée et les Emirats arabes unis, un de ses membres importants, risque de donner des idées à d’autres adhérents. Faute d’accord à l’OPEP+, certains pays pourraient relancer une meurtrière guerre des prix à laquelle Russes et Saoudiens s’étaient livrés en mars-avril 2020, avant de trouver un accord sur une baisse de production d’une ampleur historique. »
Dans cette période d’incertitudes économiques, les dissensions sont fortes. Car si les chiffres prouvent que le rebond est là, la menace de variant ou de manque d’effets des campagnes de vaccinations empêchent de se projeter. « La seconde inconnue est politique. Quelle sera l’issue des négociations entre les Occidentaux et l’Iran sur son programme nucléaire ? En cas d’accord, suivi d’une levée de l’embargo décrété en 2018 par Donald Trump, la République islamique pourrait rapidement exporter 1 million de barils par jour. Les négociateurs n’en prennent pas le chemin, et les pourparlers indirects entre Washington et Téhéran pour relancer l’accord de 2015 ont été ajournés sans qu’une date soit fixée pour leur reprise » appuie Le Monde.