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Trois ans après l'abandon du projet de barrage à Sivens, la question de l'accès à l'eau est toujours d'actualité. Dans une région où les conséquences du changement climatique sont de plus en plus visibles avec des périodes sèches plus précoces, plus longues et des températures plus élevées, les pratiques agricoles se transforment. En attendant l'élaboration d'un « projet de territoire », de nombreuses alternatives sont mises en place face à la réalité de la situation. Bien conscients que la quantité d'eau n'augmentera pas avec le nombre de retenues ou de barrages croissants, les agriculteurs gèrent avec l'eau de pluie, tout en optimisant son utilisation.
C'est ainsi que, progressivement, agriculture biologique, agroforesterie, cheptel réduit et élevage sur prairies naturelles se mettent en place ; incluant des pratiques plus respectueuses et plus économes en eau. Les agriculteurs semblent convaincus que la seule solution est « un changement profond des manières de travailler » (Pierre Lacoste, agriculteur), afin que l'agriculture ne soit plus victime du changement climatique mais bien au contraire, un outil de lutte grâce à la préservation du cycle local de l'eau.
C'est ainsi que, progressivement, agriculture biologique, agroforesterie, cheptel réduit et élevage sur prairies naturelles se mettent en place ; incluant des pratiques plus respectueuses et plus économes en eau. Les agriculteurs semblent convaincus que la seule solution est « un changement profond des manières de travailler » (Pierre Lacoste, agriculteur), afin que l'agriculture ne soit plus victime du changement climatique mais bien au contraire, un outil de lutte grâce à la préservation du cycle local de l'eau.