Une aubaine pour l'attractivité de Rennes
La réindustrialisation progresse à Rennes, avec l'implantation d'une nouvelle usine du groupe Safran dans le pôle d'excellence industrielle de La Janais. Destiné à la production de moteurs d'avions, ce site sera opérationnel en 2027 et emploiera 200 personnes, peut-être plus dans les années suivantes. Ce site travaillera avec la fonderie historique de référence située à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine (92).
Pour les élus locaux, c'est une réussite de taille. Nathalie Appéré, maire de Rennes et présidente de la Métropole, parle d'une « excellente nouvelle » et se félicite que « grâce à la détermination constante des élus et des acteurs du territoire », La Janais soit « aujourd’hui identifié comme une vitrine de l’industrie de demain, décarbonée, résiliente et souveraine. »
Pour les élus locaux, c'est une réussite de taille. Nathalie Appéré, maire de Rennes et présidente de la Métropole, parle d'une « excellente nouvelle » et se félicite que « grâce à la détermination constante des élus et des acteurs du territoire », La Janais soit « aujourd’hui identifié comme une vitrine de l’industrie de demain, décarbonée, résiliente et souveraine. »
Pour Safran, un enjeu de production souveraine
Pour Safran, cette implantation est une excellente nouvelle, tant en termes de production que de souveraineté. Le site de La Janais fabriquera ainsi des aubages de turbine qui permettront d'améliorer la cadence de production du moteur militaire M88, dont les pièces sont principalement produites sur le territoire français, mais aussi d'affermir la chaîne d'approvisionnement du moteur LEAP.
Ce moteur permet de réduire de 15% la consommation de carburants de certains avions monocouloirs, notamment les Airbus A320neo et Boeing 737 MAX. En effet, si les pièces importantes de ce moteur sont construites en France, la dépendance aux événements géopolitiques extérieurs s'en trouve diminuées. Olivier Andriès, directeur général de Safran, note ainsi que « l'implantation de Safran Turbine Airfoils est une décision stratégique qui témoigne de notre soutien à la souveraineté nationale et à la renaissance industrielle de la France. »
Ce moteur permet de réduire de 15% la consommation de carburants de certains avions monocouloirs, notamment les Airbus A320neo et Boeing 737 MAX. En effet, si les pièces importantes de ce moteur sont construites en France, la dépendance aux événements géopolitiques extérieurs s'en trouve diminuées. Olivier Andriès, directeur général de Safran, note ainsi que « l'implantation de Safran Turbine Airfoils est une décision stratégique qui témoigne de notre soutien à la souveraineté nationale et à la renaissance industrielle de la France. »