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Air France-KLM était en difficulté avant la crise Covid-19. Mais alors que dans le secteur aérien même les compagnies les plus prospèrent sont en difficultés, la situation est absolument catastrophique pour l’entreprise franco-hollandaise. « Air France-KLM a perdu 7,1 milliards d'euros l'année dernière, un choc « sans précédent » provoqué par le Covid-19 qui a très durement affecté le secteur du transport aérien et a privé le groupe franco-néerlandais des deux tiers de ses clients. Le chiffre d'affaires s'est effondré de 59% par rapport à 2019, à 11,1 milliards d'euros » explique Le Figaro , s’appuyant sur le communiqué de l’entreprise.
Dans ce texte, Air France-KLM annonce que l’année 2021 débute tout aussi mal. Avec une reprise qui traine à se vérifier malgré les campagnes de vaccinations : « Après un trafic de Noël positif sur le domestique France et vers les Caraïbes & Océan indien, les restrictions de voyage ont été renforcées en France, aux Pays-Bas et au niveau mondial, ayant un impact négatif sur le trafic du groupe au premier trimestre 2021. En raison des confinements et des restrictions de voyage toujours en vigueur, le groupe prévoit un premier trimestre 2021 difficile, avec un EBITDA inférieur à celui du quatrième trimestre 2020. La visibilité sur la reprise de la demande est toujours limitée car les réservations des clients sont beaucoup plus orientées court terme et dépendent aussi fortement des restrictions de voyage imposées tant sur le réseau long-courrier que moyen-courrier. »
Voulues depuis des années, les réductions de personnels sont une réalité. « Encore à 83.000 fin 2019, les effectifs ont fondu de plus de 10% en un an : 5000 de moins chez KLM et 3600 chez Air France. « Des plans en cours permettront encore d'accompagner environ 900 départs chez KLM et environ 4900 chez Air France», des efforts « indispensables » pour surmonter la crise, selon Frédéric Gagey. La perte a été gonflée par une dépréciation de la flotte d'avions de 672 millions d'euros, due à la fin de l'exploitation des gros porteurs Airbus A380, A340 et Boeing 747 » ajoute Le Figaro. Et de préciser que plus d’un demi-milliard d’euros de perte s’explique par une opération d’achat anticipé de kérosène alors que le pétrole s’est effondré.
Dans ce texte, Air France-KLM annonce que l’année 2021 débute tout aussi mal. Avec une reprise qui traine à se vérifier malgré les campagnes de vaccinations : « Après un trafic de Noël positif sur le domestique France et vers les Caraïbes & Océan indien, les restrictions de voyage ont été renforcées en France, aux Pays-Bas et au niveau mondial, ayant un impact négatif sur le trafic du groupe au premier trimestre 2021. En raison des confinements et des restrictions de voyage toujours en vigueur, le groupe prévoit un premier trimestre 2021 difficile, avec un EBITDA inférieur à celui du quatrième trimestre 2020. La visibilité sur la reprise de la demande est toujours limitée car les réservations des clients sont beaucoup plus orientées court terme et dépendent aussi fortement des restrictions de voyage imposées tant sur le réseau long-courrier que moyen-courrier. »
Voulues depuis des années, les réductions de personnels sont une réalité. « Encore à 83.000 fin 2019, les effectifs ont fondu de plus de 10% en un an : 5000 de moins chez KLM et 3600 chez Air France. « Des plans en cours permettront encore d'accompagner environ 900 départs chez KLM et environ 4900 chez Air France», des efforts « indispensables » pour surmonter la crise, selon Frédéric Gagey. La perte a été gonflée par une dépréciation de la flotte d'avions de 672 millions d'euros, due à la fin de l'exploitation des gros porteurs Airbus A380, A340 et Boeing 747 » ajoute Le Figaro. Et de préciser que plus d’un demi-milliard d’euros de perte s’explique par une opération d’achat anticipé de kérosène alors que le pétrole s’est effondré.