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Mormons ou pas, judicieux et prioritaires ou non, la marche vers le 5G est lancée. Mardi 29 septembre, le gouvernement va lancer l’attribution des premières fréquences. Une opération qui devrait permettre notamment de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat. « Initialement prévues en avril mais repoussées en raison de l'épidémie, ces enchères doivent permettre aux opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free) d'acquérir 11 « blocs » de fréquences aujourd'hui inutilisés, et ouvrir la voie aux premières commercialisations de services 5G dans certaines villes à la fin de l'année. La 5G sera lancée en France en utilisant d'abord la bande allant de 3,4 à 3,8 gigahertz (GHz) sur le spectre électromagnétique, qui classe les différentes bandes de fréquences. Les quatre opérateurs ont déjà obtenu chacun un bloc de 50 mégahertz (MHz) dans cette bande, au prix fixe de 350 millions d'euros. Avec les 110 MHz supplémentaires mis en jeu, l'Etat espère encaisser 2,17 milliards d'euros au minimum » explique Le Figaro.
A 70 millions d’euros par bloc, c’est une manne financière importante qui s’annonce et dont la réalité a été trop négligée par l’État. « Un opérateur ne pourra pas acquérir plus de 100 MHz « pour donner ses chances à chacun », explique (le) président (de l’ARCEP), Sébastien Soriano. L'enchère principale, qui devrait durer une dizaine de jours, sera suivie d'une « enchère de positionnement » permettant aux opérateurs de choisir s'ils préfèrent se situer au centre de la bande ou à ses extrémités, plus susceptibles aux interférences avec d'autres services ».
Ce sont à ces attributions qu’une partie de la gauche s’était opposée dans un appel commun publié il y a quelques jours. Ils demandaient alors un moratoire en attendant les retours d’études sanitaires à ce sujet. « Mais le gouvernement a souhaité maintenir son calendrier sans attendre le prochain rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) prévu en mars 2021, mettant en avant notamment le fait que la plupart des pays avancés ont déjà attribué ces fréquences » continue le journal. Avec les restrictions concernant Huawei et les prises de positions politiques, la 5G s’annonce comme un clivage politique clé.
A 70 millions d’euros par bloc, c’est une manne financière importante qui s’annonce et dont la réalité a été trop négligée par l’État. « Un opérateur ne pourra pas acquérir plus de 100 MHz « pour donner ses chances à chacun », explique (le) président (de l’ARCEP), Sébastien Soriano. L'enchère principale, qui devrait durer une dizaine de jours, sera suivie d'une « enchère de positionnement » permettant aux opérateurs de choisir s'ils préfèrent se situer au centre de la bande ou à ses extrémités, plus susceptibles aux interférences avec d'autres services ».
Ce sont à ces attributions qu’une partie de la gauche s’était opposée dans un appel commun publié il y a quelques jours. Ils demandaient alors un moratoire en attendant les retours d’études sanitaires à ce sujet. « Mais le gouvernement a souhaité maintenir son calendrier sans attendre le prochain rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) prévu en mars 2021, mettant en avant notamment le fait que la plupart des pays avancés ont déjà attribué ces fréquences » continue le journal. Avec les restrictions concernant Huawei et les prises de positions politiques, la 5G s’annonce comme un clivage politique clé.