Illustration - ILD
Le gérant d’un restaurant à La Garde, près de Toulon dans le Var vient de découvrir qu’il devait payer une amende colossale de 186 624 euros, pour la seule raison qu’il n’a pas ouvert son magasin le 14 juillet. Le restaurateur a eu beau expliquer qu’il avait décidé de ne pas ouvrir pour faire des économies en ce jour férié. D’après lui, le jour de la fête national est peu propice au chiffre d’affaires, il affirme avoir enregistré des pertes importantes faute de clients les années précédentes.
Le montant s’explique par une règle particulièrement stricte. Dans cette zone ouverte au public durant les jours fériés, les commerces qui ferment sont visés par une amende de dix euros par mètre carré et par tranche de cinq minutes. La facture s’est vite envolée pour l’établissement de 144 mètres carrés qui est resté fermé toute la journée.
Le montant s’explique par une règle particulièrement stricte. Dans cette zone ouverte au public durant les jours fériés, les commerces qui ferment sont visés par une amende de dix euros par mètre carré et par tranche de cinq minutes. La facture s’est vite envolée pour l’établissement de 144 mètres carrés qui est resté fermé toute la journée.
Petit commerçant face aux grandes enseignes
Le groupe d’intérêt économique du centre commercial dans lequel est situé le restaurant a réagi à la défense du restaurateur en affirmant que l’ouverture avait été votée à l’unanimité : « Et, malheureusement, certains n'ont pas joué le jeu. C'est pourquoi nous avons appliqué le règlement intérieur à la lettre. Il fallait un électrochoc. D'ailleurs, les clients se sont plaints du peu d'activité dans le centre pour un 14 juillet » a déclaré l’administratrice, Valérie Mlocik, citée par Le Point.
« Le courrier de la direction de la zone commerciale vise seize autres commerces parmi lesquels un bureau de tabac de 55 mètres carrés (72 000 euros d'amende) et un marchand de vêtements de cuir, redevable, lui, de 28 000 euros » continue le magazine. Les commerçants concernés ne décolèrent pas et montre du doigt le magasin Carrefour inauguré le 14 juillet
« Le courrier de la direction de la zone commerciale vise seize autres commerces parmi lesquels un bureau de tabac de 55 mètres carrés (72 000 euros d'amende) et un marchand de vêtements de cuir, redevable, lui, de 28 000 euros » continue le magazine. Les commerçants concernés ne décolèrent pas et montre du doigt le magasin Carrefour inauguré le 14 juillet